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Dans les grandes villes ont s’asphyxie pour deux raisons : d’une part on a l’impression de manquer d’oxygène, d’autre part on retient ou restreint inconsciemment son souffle là où la pollution est dense. Le buste est constitué de deux parties : thoracique et abdominale ; elles sont séparées par le diaphragme, grand muscle plat qui constitue à la fois le plancher de la cage thoracique, et le plafond du volume abdominal.
Respirer par le nez
Lorsque les voies respiratoires nasales sont dégagées, et si les besoins en oxygène sont ordinaires, il est préférable de respirer par le nez. Lors d’une inspiration, les sinus réchauffent l’air et les poils le débarrassent d’une grande partie des poussières ; lors de l’expiration, l’air venant des poumons où la température est à 37°, réchauffé à son tour les sinus, et le processus recommence.
Éviter la sur-oxygénation
Tous les exercices proposés doivent être faits au rythme d’une respiration calme : entre 10 et 15 répétitions par minute. Certaines personnes peu habituées à bien respirer peuvent, au début, éprouver quelques difficultés ; il faut cesser les exercices si l’impression de "tête qui se vide", ou de voir des "petites chandelles" se manifeste.
Rechercher en permanence le plaisir de respirer, car chaque va-et-vient respiratoire peut provoquer du plaisir si, au lieu de forcer, on sait rester dans la limite de l’élasticité des muscles acteurs des mouvements. Pour information, nous avons plusieurs façons de respirer qui sont les suivantes :
1. Respiration abdominale
La respiration abdominale consiste à inspirer et gonfler l’abdomen comme son nom l’indique. Pour une meilleure compréhension de cette manière de respirer, on peut tout simplement poser sa main sur son ventre, et position allongée de préférence pour mieux ressentir et inspirer l’air. Inspirer jusqu’à ce que la main se soulève. À l’inspire le ventre se vide, se dégonfle et la main redescend.
Les muscles participant à la respiration semblent former un espace vers lequel convergent les autres structures musculaires de l’organisme. Ainsi, les chaînes musculaires avant et arrière sont en étroite relation au niveau de cette "zone respiratoire".
Semblable à un carrefour nerveux et musculaire le centre respiratoire reçoit et transmet les tensions de l’organisme. Cette place centrale fait dire aux artisans de la méthode de rééducation posturale globale (RPG) que les chaînes musculaires "naissent en ce point pour irradier aux 5 extrémités du corps" (la tête et les 4 membres).
2. Respiration thoracique
La respiration thoracique comme son nom l’indique, consiste à inspirer et gonfler le thorax uniquement (diaphragme, intercostaux...). Pour mieux l’expérimenter ou peut aussi se mettre en position couchée sur le dos, inspirer et gonfler complètement la poitrine. Dès lors la rétraction de ces muscles et des chaînes qui se connectent à eux se traduit par une "élévation et une projection" du thorax vers l’avant.
En conséquence, au cours de l’étirement des chaînes musculaires, l’objectif sera de chercher à réaliser le mouvement inverse à celui provoqué par la rétraction des muscles c’est à dire à descendre le thorax.
3. Respiration claviculaire
Finalement la respiration claviculaire, elle se fait uniquement en complément des respirations abdominale et thoracique. Également pour essayer cette respiration on peut la faire allongé et assis, en amenant les mains sur le haut de la poitrine soit en faisant une respiration complète (respiration abdominale + respiration thoracique) ou thoracique uniquement et on observe que les mains se soulèvent légèrement.
Si l’on combine les trois on obtient la respiration longue et profonde complète.
Nous avons donc vu que :
Respirer c’est vivre. Bien respirer c’est bien vivre.
Alors venez respirer avec nous, nous vous attendons avec plaisir.
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