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Aikidogi (kimono)

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L’équipement de l’aikidoka

Keikogi :
La tenue traditionnelle de l’aikidoka est composée du KEIKOGI (vêtement d’exercice) ou AIKIDOGI, du HAKAMA (une sorte de pantalon bouffant) et de ZOORI (sandales).

Le Keikogi ou Aikidogi :
Le vêtement d’entraînement porté dans les arts martiaux s’appelle KEIKOGI (KEIKO : entraînement, GI : vêtement). Le terme KIMONO, souvent employé à tort, désigne une tenue raffinée, élégante. Le vêtement d’entraînement spécifique à l’aikido s’appelle un AIKIDOGI. Il y a entre le kimono et le keikogi un écart équivalent à celui qui existe entre une robe de soirée et un survêtement.

Le GI se compose d’une veste blanche 100 % coton grains de riz surpiquée aux épaules et d’un pantalon blanc généralement renforcé aux genoux (Il n’est pas nécessaire d’investir dans un vêtement trop coûteux. Choigissez un solide et souple.

Le OBI (ceinture large) permet de maintenir la veste fermée et de fixer le hakama. Il n’y a pas de ceintures colorées dans l’aikido traditionnel, où la sobriété et l’humilité sont de mise. La ceinture noire, réservée aux plus anciens pratiquants, ne symbolise en rien la maîtrise : lorsqu’il a suffisamment transpiré (et sali sa ceinture !), l’aikidoka a au contraire une expérience suffisante pour être réceptif à l’étendue de son ignorance. La ceinture du débutant fait référence à son innocence. Quelques grands maîtres, ayant retrouvé cette pureté initiale et les moyens de s’étonner à nouveau d’une technique dont ils ont fait le tour, ferment à nouveau leur veste avec une ceinture blanche.

Le Hakama :
C’est une jupe-culotte ou pantalon bouffant, tombant au niveau du coup-de-pied. Sa coupe ample et pratique laisse une grande liberté de mouvement et aide à la prise de conscience du centre (SEIKA-TANDEN), le noeud de fixation appuyant constamment sur ce point de gravité (et centre d’énergie) pendant la pratique. Il est le plus souvent noir ou bleu (au Japon, le blanc, l’une des couleurs du deuil, est généralement porté par les religieux).

Le hakama est normalement exigé dans tous les BUDO traditionnels (avant-guerre, le fondateur de l’aikido, Morihei UESHIBA, exigeait même son port de la part des visiteurs qui venaient assiter à un cours ou à une démonstration). De nos jours, le hakama étant un habit assez coûteux, il vient généralement compléter la tenue après quelques années de pratique, sans pour autant que son port soit associé à un grade ou une hiérarchie dans le dojo.

On entend souvent que le hakama sert à camoufler la position et le déplacement des pieds et des jambes. Cette explication, quoique courante, est surprenante remise en contexte : les BUSHI (ou SAMOURAÏ) ne se rendaient pas au combat sans avoir soigneusement fixé le bas du hakama dans les lacets de leurs sandales, laissant pieds et jambes très apparents (afin de ne pas être gênés pendant la bataille). Dans les espaces laissés entre tradition et folklore, les discours les plus fantaisistes parviennent fréquemment à s’insinuer et à prendre racine.